Evénement à la librairie-phare de Banon, Marc et Isabelle Gaucherand ont invité Emmanuelle Lambert pour une rencontre consacrée à Jean Giono. A ses côtés la fille de l’écrivain Sylvie et Jacques Mény qui préside l’association des Amis de Jean Giono.
Commissaire de l’exposition du Mucem que l’on peut encore visiter jusqu’au 17 février, Emmanuelle Lambert a raconté son cheminement pour cette expo et sa relation avec l’auteur de Colline dans « Giono, furioso » paru chez Stock et pour lequel elle a obtenu le Prix Femina dans la catégorie Essai.
Une rencontre toute en intelligence et érudition mais avec des pointes d’humour corroborée par les deux garants incontestables de sa mémoire Sylvie et Jacques auxquels il faut désormais adjoindre Emmanuelle.
« Elle m’a restitué mon père et l’écrivain » dira Sylvie ajoutant que les femmes l’ont compris et que seule une femme pouvait écrire sur son illustre père. Jacques, lui, s’est fait complémentaire, pas concurrent et le résultat est remarquable. Du côté de l’invitée, une admiration raisonnée et bien loin d’une dévotion aveugle, Emmanuelle Lambert insiste : « Giono est un furieux. Furieux d’écrire, d’aimer et de vivre ! ». Elle explique que cet autodidacte est plus Faulkner que Pagnol, libre et narquois avec une imagination débordante. Celle-là même qui fait défaut à bien des auteurs actuels que le monde littéraire façonne entre médias complices et éditeurs marketés. Emmanuelle Lambert appréhendait cette rencontre avec des lecteurs chevronnés et sur les terres gioniennes. Elle a parfaitement réussi l’exercice !
Je vous propose de l’écouter revenir sur l’exposition du Mucem et son Giono furieux puis nous entendrons le gérant du Bleuet Marc Gaucherand nous rappeler l’importance majeure de Giono pour lui et son épouse car son œuvre abondante et géniale les a littéralement aspirés en Haute-Provence.
Commissaire de l’exposition du Mucem que l’on peut encore visiter jusqu’au 17 février, Emmanuelle Lambert a raconté son cheminement pour cette expo et sa relation avec l’auteur de Colline dans « Giono, furioso » paru chez Stock et pour lequel elle a obtenu le Prix Femina dans la catégorie Essai.
Une rencontre toute en intelligence et érudition mais avec des pointes d’humour corroborée par les deux garants incontestables de sa mémoire Sylvie et Jacques auxquels il faut désormais adjoindre Emmanuelle.
« Elle m’a restitué mon père et l’écrivain » dira Sylvie ajoutant que les femmes l’ont compris et que seule une femme pouvait écrire sur son illustre père. Jacques, lui, s’est fait complémentaire, pas concurrent et le résultat est remarquable. Du côté de l’invitée, une admiration raisonnée et bien loin d’une dévotion aveugle, Emmanuelle Lambert insiste : « Giono est un furieux. Furieux d’écrire, d’aimer et de vivre ! ». Elle explique que cet autodidacte est plus Faulkner que Pagnol, libre et narquois avec une imagination débordante. Celle-là même qui fait défaut à bien des auteurs actuels que le monde littéraire façonne entre médias complices et éditeurs marketés. Emmanuelle Lambert appréhendait cette rencontre avec des lecteurs chevronnés et sur les terres gioniennes. Elle a parfaitement réussi l’exercice !
Je vous propose de l’écouter revenir sur l’exposition du Mucem et son Giono furieux puis nous entendrons le gérant du Bleuet Marc Gaucherand nous rappeler l’importance majeure de Giono pour lui et son épouse car son œuvre abondante et géniale les a littéralement aspirés en Haute-Provence.